Compte rendu CST du 17 septembre 2024

 

CST du 17 septembre 2024

 Au début de ce CST de rentrée, nous avons lu la déclaration ci-dessous concernant les nouvelles mesures de remplacements appliquées dans les lycées depuis septembre 2024.



 

Concernant les mesures sur les postes budgétaires, nous avons rappelé notre opposition aux contrats de projets dans l’administration et notre opposition au redéploiement de postes dans les lycées, soi-disant surdotés au profit d’autres lycées.

Force Ouvrière revendique que la région remette des moyens humains au siège et dans les lycées au lieu de faire des économies budgétaires sur le dos des personnels.

Nous avons voté contre.

La région nous a proposé, afin de s’aligner avec la fonction publique d’Etat, un dossier pour modifier la décision de ne pas maintenir l’IFSE en cas de congé de longue maladie et congé de maladie grave :

L’IFSE est maintenue à hauteur de 33% la première année et de 60% les deuxième et troisième années

Nous avons voté pour

Tickets restaurants

La région propose de passer la valeur faciale du ticket à 8 euros, tout en augmentant la participation des agents qui passerait de 2,80 euros à 3,20 euros par ticket.

Comme nous l’avions dit en réunion de « dialogue social » pour Force Ouvrière, cette augmentation est totalement insuffisante au regard de la baisse de pouvoir des agents et que le prix moyen d’un plat du jour est de 15 euros, et ce montant de 8 euros ne permet pas aux agents de se restaurer correctement.

Force Ouvrière a revendiqué un ticket restaurant à 10 euros minimum, avec le maintien de la participation de l’agent à 2,80 euros. Cette demande étant légitime puisque la région refuse de donner l’équivalent d’un 13 ème mois aux agents ou même la moindre prime pour contrer l’augmentation du coût de la vie.

Nous avons de nouveau revendiqué, comme nous l’avons fait au « dialogue social » du 13 septembre, la possibilité de dépasser le nombre de 25 tickets restaurants dans les lycées où il n’y a pas de restauration le mercredi, comme le lycée Armand Peugeot à Valentigney, cette revendication a été acceptée.

Concernant le prix des repas des commensaux, la région le maintien à 2,80 euros

Force Ouvrière a dénoncé que certains établissements surfacturaient le repas des agents en les faisant payer plus de 2,80 euros, alors que c’est illégal, comme ça a été le cas au lycée Hilaire de Chardonnet à Chalon-sur-Saône.

Etant donné que la région a maintenu sa proposition, totalement ridicule et déconnectée de la réalité de ce que vivent les agents, d’augmenter à 8 euros la valeur faciale des tickets restaurant, nous avons voté contre cette proposition comme l’ensemble des autres syndicats.

Ce dossier devra être représenté à un CST de recours le 30 septembre 2024 pour un second avis.

Projet école du management

La région souhaite proposer un parcours de formation pour être encadrant dans les lycées, cette école du management s’adresse à tous les agents des lycées volontaires pour un maximum de 10 à 15 places par an.

Les candidats devront avoir un avis favorable de leurs supérieurs hiérarchiques et devront accepter d’être mobile sur toute la région Bourgogne Franche-Comté.

Ces agents devront suivre 24 jours de formation répartis sur 5 à 6 mois, mais leurs absences ne seront pas remplacées de janvier au mois de juin.

Force Ouvrière a revendiqué le remplacement des agents qui vont suivre la formation afin de ne pas pénaliser les autres agents des lycées qui devront absorber la charge de travail supplémentaire occasionnée par ces absences répétées

Force Ouvrière a revendiqué la suppression de l’avis des supérieurs hiérarchiques et de l’autorité fonctionnelle de l’agent car ce genre d’avis peuvent se faire à « la tête du client » et nous avons demandé d’enlever le critère de mobilité à l’échelle de la région.

L’administration ayant refusé nos propositions

Nous avons voté contre.

 

Baromètre social dans les lycées

La région souhaite mettre en place un questionnaire en ligne pour connaitre la situation au travail des agents en les questionnant sur leur bien-être, leurs attentes, etc.

Force Ouvrière est intervenu avec force pour dénoncer cette mascarade, les organisations syndicales comme la nôtre n’ont de cessent de remonter à l’administration et aux élus des situations difficiles, des abus de pouvoir mais rien ne bouge, la région se couche devant certains proviseurs et gestionnaires les laissant agir à leur guise, au détriment de la santé et de la sécurité des agents.

Au lieu de mettre 20 000 euros pour mettre en place ce baromètre dans les lycées, la région devrait dépenser cet argent public pour améliorer les conditions de travail des agents en y mettant des moyens humains partout où c’est nécessaire.

La Présidente du CST a protesté à la suite de notre intervention, pour défendre les actions de la région par rapport à l’autorité fonctionnelle.

Pour illustrer nos propos sur les problèmes d’abus de pouvoir liés à la hiérarchie fonctionnelle, nous avons donné l’exemple d’un jeune agent, ayant en charge un enfant en bas âge, qui demande simplement à changer d’horaire pour emmener son enfant à la crèche, alors que cette situation semble banale et pleine de bon sens, le gestionnaire de ce lycée, lui refuse cette possibilité, pourtant ce changement d’horaire n’affecte en rien le fonctionnement de l’établissement, car elle s’occupe de l’entretien d’un gymnase.

Pourtant, la région nous parle de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, mais n’agit pas quand des agents, comme cette jeune femme se retrouve face à ce genre de difficulté dû à l’autorité fonctionnelle.

Après ce débat houleux, nous avons voté contre ce baromètre social.

Autre dossier à l’ordre du jour, cette fois juste pour information, l’index égalité femmes hommes de la région et des actions mises en œuvre par la région pour supprimer les écarts de rémunérations.

Plan de formation 2024-2027

Nous sommes intervenus pour expliquer que les formations comptabilisées pour les agents sont bien souvent des formations obligatoires qui prennent le dessus sur les formations à l’initiative des agents.

Evolution des astreintes pour les unités territoriales.

Force Ouvrière a voté contre car cette décision est imposée aux agents.

Dernier dossier à l’ordre du jour de ce CST, les fermetures PSE et fermetures générales à l’occasion des ponts.

Fermeture PSE partielle (bâtiment du 16 Trémouille et du 16 bis De Brosses à Dijon et bâtiment Viotte en partie à Besançon) Tous les vendredis ainsi qu’une semaine de chaque période de vacances scolaires avec pose autorisée jusqu’à 5 jours de télétravail.

1 ère semaine des vacances de février (du lundi 24/02 au vendredi 28/02/25)

1 ère semaine des vacances de Pâques (du lundi 21/04 au vendredi 25/04/25)

1 ère semaine des vacances de Toussaint (du lundi 20/10 au vendredi 24/10/25)

Fermetures étendues des sites à l’exception du site de Castan à Besançon et du 17 Trémouille à Dijon, avec pose autorisée jusqu’à 4 jours de télétravail :

Du lundi 11/08 au jeudi 14/08/25 (vendredi 15/08/25 férié)

2 -ème semaine des vacances de fin d’année du lundi 29/12/25 au vendredi 2/01/26

Fermetures générales de tous les sites lors des ponts, après avis du CST avec pose de congés, RTT, ou récupération d’heures supplémentaires :

Vendredi 2 mai 2025, à l’occasion du jeudi 1 er mai férié (période de congés scolaires)

Vendredi 30 mai 2025, à l’occasion du jeudi 29 mai férié (établissements d’enseignement fermés)

Vendredi 26 décembre 25, à l’occasion du jeudi 25 décembre férié (période de congés scolaires)

Pour Force Ouvrière imposer des fermetures obligatoires aux agents n’est pas acceptable et pour nous les arguments déployés par la région pour justifier la mise en place du PSE est un affichage politique, de plus la région en tant qu’employeur doit garantir de bonnes conditions de travail aux agents et ce n’est pas le cas lorsque ce PSE est appliqué.

Pour finir ce CST, nous sommes intervenus pour déplorer l’absence de M. Bourgeois, nouveau vice-président en charge des lycées, car nous voulions avoir des informations concernant les fermetures des lycées Velet d’Etang-sur-Arroux et de l’EREA de Crotenay car les personnels sont inquiets.

La présidente du CST nous a répondu simplement qu’il y avait une continuité sur les décisions prises par l’ancienne vice-Présidente.

 

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