Compte-rendu du comité technique du 17 septembre 2021 et de la commission de dialogue social du 22 septembre 2021
Notre syndicat Force Ouvrière conseil régional Franche-Comté
Bourgogne se permet, en guise de compte-rendu du comité technique du 17
septembre 2021 et de la commission de dialogue social du 22 septembre 2021 de
rebondir sur la publication dans l’intranet de la région concernant le comité
technique et le message du DGS pour la commission de dialogue social.
Un grand merci à l’administration pour sa réactivité quant à
l’information des agents sur les sujets débattus en commission qui d’une part
participe à répondre au principe de transparence des dossiers en cours et
d’autre part nous épargne, à nous organisation syndicale, de jouer les
supplétifs de l’administration en termes de communication de ses projets.
Notre première réaction concerne donc le message du DGS se
rapportant aux conditions de travail à compter du 1er octobre 2021
où il évoque une évolution des mesures collectives prises en concertation avec
les représentants du personnel. Une petite mise au point s’impose, lesdites
mesures ont été prises par l’administration la semaine dernière, le document y
afférent aurait dû nous être remis vendredi dernier (17/09/2021) mais ses
directives auraient été mal interprétées par la DRH !! Résultat, le
document nous est parvenu mercredi 22/09/2021 à midi pour une réunion à
14h30 !
Par ailleurs, si l’on s’en tient à la définition du terme
concerter « qui stipule que c’est projeter ensemble, en discutant »,
nous sommes loin de se trouver dans ce cas de figure ! Un document ficelé
nous a été présenté et a été défendu par le DGS et pour lequel un seul
« amendement » a été retenu concernant les agents placés en ASA pour
garder leurs enfants et non pas en télétravail comme il nous l’avait été
présenté. Cette juste revendication, soyons honnête, a été portée par une autre
organisation syndicale avec laquelle nous sommes entièrement d’accord (la
revendication pas l’organisation syndicale !). Nous avons abondé dans le
sens de deux autres organisations syndicales qui demandaient la possibilité de
télétravailler 3 jours par semaine jusqu’à la fin de l’année mais nous nous
sommes heurtés au refus du DGS qui estime que ce qui est proposé va au-delà
d’un décompte mathématiques qui n’octroierait que 21 jours de télétravail alors
qu’il nous est octroyé 24 jours.
Mais le volet de ce dossier auquel nous sommes farouchement opposés, c’est celui concernant la dissociation des agents vulnérables selon qu’ils sont sévèrement immunodéprimés ou non-sévèrement immunodéprimés avec pour corollaire pour ces derniers, s’ils n’ont pas de contre-indication à la vaccination, le retour sur leur poste de travail (agents des lycées).
Force Ouvrière a rappelé que l’état d’urgence était toujours en vigueur et que les mesures de prévention qui jusqu’alors prévalaient concernant les agents vulnérables devaient être prolongées. Nous n’avons pas été entendus !
Concernant le compte rendu de la région sur le comité
technique, nous validons ce qui est publié mais nous tenons à commenter
certaines répliques des représentants de l’autorité territoriale :
-
« La préparation de ce
dossier s’est fait en concertation et en accord avec le CREPS » a
indiqué Gilles Da Costa, directeur général des services.
Décidément, le DGS fait tout dans la
concertation ! Ils en ont de la chance les agents du CREPS de pouvoir
discuter directement avec les représentants de l’autorité territoriale sur
l’organisation et l’évolution des postes ! Sûr qu’ils se sont sentis
tellement à l’aise qu’ils avaient l’impression de parler d’égal à égal !
Soyons sérieux, la concertation dans
la fonction publique doit être recherchée avec la représentation syndicale qui
est la seule à pouvoir négocier sans aucune pression sur de telles thématiques.
Petit rappel :
« Le fonctionnaire est titulaire de
son grade mais pas de son poste »
-
« Pour moi, il n’y a pas
de sous-métier, ça ne me choque pas qu’un responsable d’équipe fasse aussi de
l’entretien. Cela voudrait dire qu’il y a des métiers nobles d’un côté, comme
la maintenance ou la restauration et dont les responsables peuvent avoir des
missions communes avec leurs équipes et l’entretien de l’autre.» a indiqué Hicham Boujlilat,
vice-président.
Mais qui parle de la noblesse des
métiers Monsieur le Vice-Président sinon vous-même ! Notre position n’est
pas de s’opposer à ce qu’un encadrant du service général fasse de l’entretien,
c’est son affaire s’il veut faire de l’entraide. Mais nous nous opposons à ces
fiches bi-postes comme celle proposée au CREPS et qui commencent à fleurir dans
la collectivité concernant les agents des lycées partageant officiellement les
activités d’un agent sur une part d’encadrement et une part d’exécution ou
accueil et lingerie ou accueil et magasinier …………….(une assez cocasse :
agent chef service général – agent de restauration, ce qui revient à dire qu’il
évaluera les agents d’entretien et sera évalué par son collègue responsable de
cuisine !).
-
Sur le même sujet une réplique qui aurait mérité apparaître dans le compte rendu de la région, c’est celle d’une élue qui
soutient ce genre de poste hybride : «
Ce type de poste existe dans les sociétés
de nettoyage»
Nous osons espérer qu’il s’agit d’un
propos malheureux d’une élue qui vient d’arriver dans ses nouvelles fonctions.
Rappelons quand même qu’il fut un temps où c’était la fonction publique qui
était la vitrine sociale de notre pays ! Il est vrai que les temps ont
changé mais de là à inverser la tendance et prendre en référence les sociétés
de nettoyage !!
Force Ouvrière avait dénoncé lors de la réunion du 15 juillet 2021 le manque de respect de la présidente vis à vis des agents lors de son dernier mandat, force est de constater que pour ce nouveau mandat rien a changé !!!
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