Compte rendu du COMITÉ TECHNIQUE du 27 mai 2021

 

COMITÉ TECHNIQUE du 27 mai 2021

Présentation du bilan social 2020

Avis non requis

L’administration présente un document complet avec une très grande transparence dans les chiffres annoncés.

Force Ouvrière est intervenu plusieurs fois sur lors de cette présentation pour dénoncer la politique du conseil régional en matière de rémunérations, d’emploi, des conditions de travail, de l’intégration des travailleurs handicapé etc.

 Et tous ces chiffres sont de nature à nous conforter à Force Ouvrière dans nos revendications de retraite à 60 ans, mise en place du dispositif de cessation progressive d’activité à 55 ans, dégel du point d’indice, revalorisation des grilles indiciaires notamment des catégories C et B, prime annuelle équivalente à un treizième mois sauf pour les directeurs qui ont déjà des rémunérations conséquentes.

-          En effet, la pyramide des âges du personnel du conseil régional qui met en exergue une population de travailleurs vieillissante au regard d’une quasi inexistence de jeunesse dans la force de travail est une aberration au regard du taux de chômage chez les moins de 25 ans qui sont en droit d’aspirer à des emplois statutaires et à de véritables déroulements de carrière, aberration au regard de l’absentéisme chez les agents de plus de 55 ans usés et fatigués tant physiquement que psychologiquement qui aspirent à un repos mérité !

 

-          En effet, avec un salaire moyen de 1938 euros dans la collectivité et de 1695 euros dans les lycées pour une moyenne d’âge de 50 ans, il apparaît urgent d’intervenir sur le levier des salaires tant sur le volet indiciaire que sur celui du treizième mois.

 

Par ailleurs, nous sommes intervenus sur des points plus précis comme la problématique des dossiers en cours pour la reconnaissance des maladies professionnelles qui mettent beaucoup de temps à être traité, faute de moyens humains, accentuant les difficultés financières des agents concernés ;

la baisse du budget de formation et notamment la baisse de cotisation au CNFPT alors que la part consacrée aux autres organismes est en augmentation ;

La précarité avec beaucoup d’agents contractuels totalisant de nombreuses années au conseil régional et toujours pas titularisés.

Sur l'application du jour de carence qui pénalisent les agents les plus fragiles et les plus âgés 

la baisse du nombre des heures écrêtées de 50% par rapport à 2019 qui ne reflète pas la réalité puisque avec les modalités de travail imposées pendant la crise sanitaire, le temps de travail est forfaitisé en fonction de la formule choisie (35 heures – 39 heures) induisant une absence de suivi des heures réellement effectuées, étant précisé que malgré tout, les heures écrêtées représentent encore l’équivalent de 11 emplois à temps plein.

Nous avons aussi tenu à évoquer, avec la généralisation du télétravail, l’apparition d’une forme d’assouplissement dans l’observation de l’arrêt de travail par certains agents qui tiennent à assurer certaines missions durant le temps de repos prescrit. Le DGS confirme que l’arrêt maladie doit être respecté et n’a pas à ce jour connaissance de situation de ce type.

 

Modification du tableau des effectifs

Force Ouvrière votre contre, puisqu’il est proposé entre autres de supprimer 3 postes permanents au sein des services administratifs et de prendre un poste au service général d’un lycée pour le transformer en responsable de service général. Sur ce dernier point, nous sommes bien évidemment pour la création d’un poste de responsable mais pas aux dépens de l’effectif des agents du service général.

 

 

Identification des personnes ressources

Force ouvrière vote contre puisque ce dispositif vise à restreindre l’accès au principalat des attachés et ingénieurs sur le poste occupé. A titre d’exemple, le tableau présenté par l’administration montre que sur 35 chargés de mission à la DERI, seules 5 personnes seront identifiées « ressources », c’est-à-dire pourront prétendre au principalat sur leur poste ! Ce qui revient à dire que les 30 autres devront aller voir ailleurs pour pouvoir bénéficier d’un déroulement de carrière légitime alors même que le panorama de carrière affiché dans le répertoire des métiers laisse entendre le contraire !

« Aller voir ailleurs », cette formule quelque peu imagée n’est pas dénuée de sens notamment si nous faisons le lien avec une certaine disposition inscrite dans la loi de la transformation publique et les directions impactées par la mise en place de ces personnes ressources ! DPGI, DERI, DSI, DAJA !

Force Ouvrière voit dans l’instauration de ces personnes ressources dans les directions concernées les premiers jalons d’une hypothétique EXTERNALISATION !

Peut-être que nous nous trompons et que d’aucuns qualifieront notre propos de « caricatural » ! Certes, nous ne sommes pas devin mais ça craint !

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