Commission de dialogue social du 15 décembre 2020

 

Commission de dialogue social du 15 décembre 2020

 

Point COVID

Il est recensé 180 agents touchés par le virus depuis le début de l'épidémie dont 95 depuis le 1er septembre 2020.

        49 agents au siège : 14 à Besançon ; 35 à Dijon

        131 agents dans les lycées : 29 dans le Doubs ; 9 dans le Jura ; 11 en Haute Saône ; 6 dans le territoire de Belfort ; 26 en Côte d'Or ; 3 dans la Nièvre ; 31 en Saône et Loire ; 16 dans l'Yonne

        147 agents sont déclarés vulnérables : 126 dans les lycées ; 21 au siège

Pour faire face à la pandémie, la Région a recruté au mois de novembre 200 agents non titulaires de plus qu'à la même époque l'an passé. En novembre 2020 ce sont 624 agents contractuels recrutés contre 425 agents en novembre 2019. Quant au recours aux heures supplémentaires, un bilan sera établi pour le mois prochain.

Il a été signalé quelques cas de cluster dans des lycées sans qu'aucun cas grave ne soit à déplorer.

 

Modalités de travail en janvier

Lycées : maintien du dispositif actuel (renforts, heures supplémentaires), les certificats médicaux des personnels reconnus vulnérables sont valables jusqu'aux prochaines vacances de février soit le 5/02/2021.

Siège : maintien du télétravail en janvier avec une possibilité de travail en présentiel de 2 jours par semaine en respectant les règles sur le niveau d'occupation des bureaux.

Le nouveau régime du télétravail voté la semaine dernière n'entrera donc en vigueur que le 1er février 2021. Aux 85 jours de télétravail affichés au compteur annuel devraient être déduits l'équivalent de 2 jours par semaine sur la période de janvier.

 

Pour Force Ouvrière, les dispositions prises par l'autorité territoriale visant d'une part à protéger son personnel et d'autre part à assurer la continuité du service public sont respectables. Nous serions bien mal avisés de critiquer la manière dont a été gérée la crise sanitaire au sein de notre collectivité par l'autorité territoriale et nous ne pouvons que saluer l'esprit de solidarité, d'humanité qui ont prévalu à la mise en place des mesures sanitaires. Par contre, si des agents sont témoins de situations dans lesquelles les prescriptions de la Direction Générale ne seraient pas respectées, nous les invitons à nous contacter aussitôt !

 

 Harmonisation des fiches de poste – Emplois repères

En préambule, il nous est annoncé que ce chantier a été lancé suite au manque d'homogénéité dénoncé par les syndicats entre les fiches de poste pour des postes semblables !

La DRH se serait donc saisie du dossier, a lancé un marché pour trouver un cabinet extérieur et le tout dans un contexte sanitaire que l'on connait. Dérive du calendrier avec comme nouveau cap : 2020 pour l'harmonisation des fiches de poste au siège et 2021 pour celles des lycées.

D'après le DGS, le système s'est quelque peu emballé et il en résulterait un sentiment quasi général  de mécontentement (agents et encadrements). Il a donc proposé un arrêt momentané de la démarche comme il l'a annoncé dans son courriel du 10 décembre adressé à l'ensemble des agents du siège.

Il souhaite donc desserrer le calendrier et engager de nouvelles concertations. Il est proposé de mener la campagne des entretiens professionnels du 11 janvier au 26 février 2021 sur la base des fiches de poste actuelles ainsi que le paiement du CIA et les mesures de promotion au 1er semestre 2021. En parallèle se tiendrait le travail de concertation sur le dispositif « emploi repère » avec déjà un calendrier pré-établi qui prévoit la finalisation des arbitrages en mars avril.

Il apparaît utile de donner la définition de l « 'emploi repère » donnée par le DGA du pôle ressources : « c'est donner des éléments de comparaison entre certains agents qui ont des socles de compétences comparables ».

 

Force Ouvrière a pris acte des dispositions annoncées. Nous notons que l'autorité territoriale cherche à temporiser devant la grogne des agents du siège suscitée par la restitution des travaux sur les « emplois repères » menée par le cabinet KPMG. Si elle n'obtient pas l'adhésion des agents de l'encadrement voire de direction, elle sera bien en peine d'imposer un tel dispositif au grand nombre des agents d'exécution. Mais en aucune manière l'autorité territoriale n'envisage la possibilité de changer de cap seulement elle diffère la date de son atteinte. Chaque fois qu'une contestation s'élève face à des décisions, à des réformes voulues et imposées par les décideurs, ceux-ci se retranchent toujours derrière le même discours : « la démarche (dispositif, réforme...) n'est pas comprise  !»

Mais qu'est-ce qu'il faut comprendre ? Qu'à défaut d'être bien ça pourrait être pire ?

Nous, à Force Ouvrière, nous militons pour le mieux et c'est pour ça que nous avons toujours refusé de participer dans le cadre d'une co-construction à la casse de nos acquis sociaux. Dans la fonction publique, il existait une logique de gestion des RH par grade qui garantissait une équité de traitement, celle-ci a été remplacée par un système de gestion par fonction de manière à introduire des primes différenciées au sein d'un même cadre d'emploi.

Et aujourd'hui, qu'est ce qui nous est proposé avec ces « emplois repères » sinon de rajouter une strate dans les dispositifs RH. Toujours est-il que beaucoup d'argent, beaucoup de temps, beaucoup d'énergie sont absorbés dans l'élaboration "d'usines à gaz" qui ne visent qu'à maintenir le plus grand nombre des agents dans la précarité financière.

 

Pour un réel gain de pouvoir d'achat, c'est l'obtention pour tous les personnels d'exécution d'une prime annuelle qui équivaudrait à un TREIZIÈME MOIS !

Pour un réel gain de pouvoir d'achat, c'est le DÉGEL DU POINT D'INDICE !

 

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