Malgré les injonctions du gouvernement pour que la grève se termine voici l'agenda des luttes de cette semaine
Comme nous l’évoquions dans notre précédent article « la
grève continue et s’amplifie », nous vous informons des réjouissances
prévues pour la semaine à venir par l’intersyndicale interprofessionnelle CGT,
FO, FSU, SOLIDAIRES du Doubs qui s’est réunie ce jour, vendredi 17 janvier 2020 à la maison des
syndicats à Besançon :
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Samedi 18 Janvier : Rassemblement aux vœux de la
députée Fanette CHARVIER à l’Institut Supérieur des Arts de Besançon 12 rue
Denis Papin à 10 h.
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Mardi 21
Janvier : Rassemblement
devant le rectorat à 9 h pendant le comité technique académique.
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Mercredi 22
janvier :
Soutien aux Assistants d’Education (Pions) à 17 h 30 devant le lycée Pergaud à
Besançon
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Jeudi 23
janvier : 8 h
30 micropolis afin d’interpeller la présidente de région sur les
conditions de travail des agents ainsi que la réforme des retraites ;
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18 h
Retraites aux flambeaux départ de la Citadelle jusqu’à la permanence du député
ALAUZET 89 Grande Rue à Besançon
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Vendredi 24
janvier : 7 h
15 Blocage au lycée Condé
10
h 30 manifestation Parvis de la gare
Bien évidemment notre syndicat FORCE OUVRIERE CONSEIL REGIONAL
FRANCHE-COMTE BOURGOGNE est partie prenante de toutes ces mobilisations.
Nous vous proposons de faire du jeudi 23 janvier un temps fort en amenant
la Présidente de région à se prononcer sur la réforme des retraites, sur la loi
de la transformation de la fonction publique et des décrets d’application qui
sortent ou sont sur le point de sortir, sur le sort des agents de la
collectivité tant du siège que des lycées et de faire du vendredi 24 janvier un
temps fort de mobilisation contre la réforme des retraites et à cet égard nous
rappelons ce slogan scandé à juste titre dans les rangs des manifestants :
« C’EST PAS A L’ELYSEE, C’EST PAS A MATIGNON, C’EST PAS DANS LES SALONS
QUE NOUS OBTIENDRONS SATISFACTION, C’EST
DANS LA RUE QU’IL FAUT LUTTER ! »
Quant aux esprits supérieurs qui estiment que c’est par la négociation qu’une
issue pourra être trouvée, il n’en demeure pas moins que c’est par la
mobilisation dans la rue qu’on pourra donner le poids nécessaire à nos
représentants nationaux pour influer sur les choix gouvernementaux !
Nous sommes à un moment historique de la casse sociale en France, à chacun
de se positionner et de prendre ses
responsabilités !
Il faudrait tout de même avoir à l’esprit que nous sommes une génération de
salariés qui n’a jamais eu à lutter pour conquérir des droits fondamentaux qui
avaient été obtenus comme on le sait ou on devrait le savoir par une génération
de travailleuses et de travailleurs qui voulaient faire société et qu’aujourd’hui,
il nous revient la charge et le devoir de transmettre ces valeurs à la
génération qui suit !
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