COMITE TECHNIQUE DU 19 SEPTEMBRE 2019
COMITE
TECHNIQUE DU 19 SEPTEMBRE 2019
Présidé par
Monsieur NEUGNOT et Madame CHIAPPA-KIGER
1 - Il nous
a été présenté le plan de formation 2020-2021 pour lequel nous avons émis un
avis favorable.
Le conseil
régional annonce mettre 600 000,00€ dans l’escarcelle de la formation en
sus des 850 000,00€ prévus dans la cotisation annuelle obligatoire.
Notre
syndicat reste toutefois dubitatif quant à la capacité du CNFPT à honorer la
commande au regard des réorientations voulues par la loi pour notre organisme
de formation. En effet, le CNFPT devra désormais consacré la moitié de son
budget de fonctionnement au financement de l’apprentissage dans la fonction
publique. Quid du rapprochement des services de formation réaffirmé dans la loi
du 6 août 2019 avec notamment le rapprochement des délégations régionales
actuelles à l’identique des grandes régions !
2 - Nous avons
aussi émis un avis favorable à la proposition de l’autorité territoriale
concernant la mesure visant à limiter l’écrêtement des heures des agents du
siège. Il sera possible de reporter sur le mois suivant + ou – 12 heures ainsi
que poser une journée complète de récupération dans le mois.
3 - Sur le
chapitre de la sortie du cadre d’emploi spécifique des agents des lycées, nous
avons par contre émis un vote contre. Nous avons lu notre déclaration préalable
ci-dessous pour laquelle le président n’a pas daigné répondre sous le prétexte
que cette déclaration était adressée à la présidente.
Il a juste formulé les commentaires suivants :
Il a juste formulé les commentaires suivants :
« Notre
syndicat voit malice dans un certain nombre de choses qui n’ont pas lieu d’être »
« Notre
syndicat fait des raccourcis pseudo-juridiques quand il annonce l’externalisation
de certains services »
Par
ailleurs, il justifie l’empressement de l’autorité territoriale à mettre en œuvre
sa démarche de sortie du cadre d’emploi spécifique par le fait que « l’attentisme
serait plus dommageable dans un contexte législatif mouvant ». La
vice-présidente du comité technique estime que les agents doivent avoir le
choix de sortir du cadre d’emploi spécifique pour débloquer la rémunération des
agents (entendre prétendre au RIFSEEP). Le directeur général des services a
exposé tout un argumentaire dans lequel il n’était question que d’améliorer le
pouvoir d’achat des agents.
Nous
aimerions croire en la bonté d’âme de nos décideurs mais à Force Ouvrière nous
sommes lucides. Derrière ces belles promesses d’une sincérité douteuse, nous
sommes convaincus que cette mesure est en lien étroit avec la possibilité d’externaliser
les services et le détachement d’office des agents dans les structures privées.
Si nous
étions dans l’erreur, pourquoi le président du comité a-t-il préféré éluder la
question ?
Il avait tout
loisir de démonter notre argumentaire. Soit que nos remarques ne sont pas
dignes d’intérêt, soit que le sujet est vraiment explosif !
A chacun de
se faire son idée, il est aujourd’hui très facile de trouver l’information sans
avoir le sentiment d’être récupéré par une quelconque propagande partisane.
4 - Les enveloppes
de remplacement dans les lycées et modification du règlement du temps de
travail agents des lycées, chapitre pour lequel nous nous sommes abstenus
notamment au regard d’une avancée concernant certains contrats qui ne seront
plus désormais interrompus durant les petites vacances (poste vacant ou en
remplacement d’un agent à temps partiel,
congé maternité, congé parental, CLM, CLD). Concernant les enveloppes de
remplacement, nous ne disposons pas de l’information pertinente (grille de
dotations) pour pouvoir émettre un avis. Lors des échanges nous avons
réclamé un budget plus conséquent pour
les remplacements.
5 – Modification
du tableau des effectifs et de la carte des emplois lycées, nous avons émis un
avis favorable. L’autorité territoriale a précisé qu’elle créée 7 postes
supplémentaires aux 18 postes créés précédemment.
Sur le
chapitre des questions diverses posées par notre syndicat :
1
Application
immédiate de l’article 56 de la loi de transformation de la fonction publique
au niveau de notre collectivité concernant l’obligation faite à l’agent
d’informer sa hiérarchie de son intention de participer ou non à la grève. Nous
avons reçu une information en ce sens émanant des RH.
Une partie de cet article est suspendue à un
accord visant à assurer la continuité des services publics issu des
négociations que l’employeur doit mener avec les organisations syndicales dans
un délai de 12 mois.
- L’employeur est-il dans l’obligation de
mettre en œuvre immédiatement certaines dispositions de cet article ou est-ce
une initiative de sa part ?
Réponse : Devant les imprécisions de la loi, le
législateur a précisé que les modalités de la grève (et donc les 48h de
prévenance) ne peuvent pas s’appliquer si un accord n’a pas été conclu avec les
organisations syndicales.
2
Astreinte
DPGI : est-ce qu’elle sera remise en place, dans l’affirmative quand, et
qui l’assure depuis le mois de janvier ?
Réponse : Il y aura un travail
en 2020 sur ce sujet
3
Il
semblerait que le directeur de cette direction perçoive l’indemnité afférente à
cette astreinte. Confirmez-vous cette allégation ?
Réponse : Le directeur et le
directeur adjoint assurent l’astreinte mais refus de la région de
communiquer sur le versement de l’indemnité
4
Est-ce
qu’un magasinier ou agent du service général peut faire partie du dispositif
des astreintes techniques mis en place dans les lycées ?
Réponse : la direction des
ressources humaines va mener un travail et analyser les situations selon les
endroits
5
Emploi
du temps des EMOP : il semblerait que ces personnels n’aient pas le droit
de faire 15 jours de permanence consécutifs pendant les vacances scolaires,
nous souhaitons une information précise sur cette question.
Réponse : Il n y a rien de
préciser dans le règlement mais pour la vice-présidente il y a une impossibilité de fait liée au nouveau règlement
du temps de travail.
6
EMOP
de Dole : les véhicules de ce service qui étaient stationnés sous un abri
à l’intérieur du lycée Duhamel ont été vandalisés début juin. Bien en amont de
ce fâcheux évènement les agents de cette équipe avaient demandé à leur
hiérarchie que ces abris soient fermés (portes de garage) pour prévenir ce type
de dégradation et bien malheureusement n’ont pas été entendus. Aujourd’hui, un
nouvel abri est en cours de construction mais il n’est toujours pas question de
faire un abri fermé ! Nous souhaitons avoir une information précise sur le
choix opéré par la Région.
Réponse : La région a voulu privilégier
une solution rapide en reproduisant à l’identique la construction (éviter le dépôt
d’un permis de construire) et n’exclut pas d’étudier par la suite la sécurisation
du site
7
Depuis
cette année, il existe dans l’organigramme une délégation à la modernisation de
l’action publique. Nous souhaiterions avoir une information sur les actions
entreprises par cette direction à ce jour et sous quelle forme (groupe de
projets, ateliers de design de service public, startup de territoires….).
Réponse : la région nous enverra
la documentation par mail.
8
Nous
aimerions savoir quel est le nombre d’agents contractuels lycée qui n’ont toujours pas d’affectation à ce
jour
Réponse :
26 agents contractuels sans contrat, des précisions nous seront transmises sur
la caractéristique de l’ancienneté
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