Compte rendu CT du 14 mars 2019 suite et fin
Compte rendu CT suite :
Le premier
dossier de ce CT portait sur le protocole d’accord syndical : c’est un
texte qui définit les règles d’attribution des moyens syndicaux et des
enveloppes financières aux organisations syndicales pour le remboursement des frais
de déplacement, fournitures de bureau. Cette somme est annuelle et est proportionnelle aux résultats des dernières élections
professionnelles. Une revendication de Force Ouvrière était de gérer elle-même
l’enveloppe destinée aux remboursements des frais de déplacement selon les
mêmes règles que n’importe quel bénéficiaire d’une subvention. La Présidente
nous a apporté une réponse négative mettant en doute notre probité et nos
compétences de gestionnaire ! En fin de compte, nous avons appris que ce
refus était dû au fait que cette demande ne faisait pas l’unanimité au sein de
la représentation syndicale.
Comme d’autres mesures restrictives nous posaient problème
dans ce protocole, nous avons voulu montrer notre désaccord en votant contre ce texte. La réaction de la
Présidente du CT ne s’est pas fait attendre en affirmant d’une manière
cinglante et même jubilatoire (soit dit d’ailleurs elle n’était pas la seule à
jubiler) que FO s’écartait de fait de l’enveloppe financière destinée au
fonctionnement des organisations syndicales ! C’est beau la démocratie, ça
permet de débattre mais vaut mieux penser comme les décideurs ! Eh oui,
nous sommes dans l’ère de la CO-CONSTRUCTION !
Pour la Présidente du CT, c’est l’art du compromis !
Pour Force Ouvrière c’est une forme de chantage !
Concernant
le volet formation, Force Ouvrière dénonce une tendance à la numérisation à
outrance induisant une généralisation des formations à distance. La tenue de
formation en face à face permet aux agents de sortir du cadre habituel de
travail, de rencontrer des personnels des autres collectivités ou d’autres
établissements et de se former dans un cadre convivial avec des formateurs en
capacité d’assurer une réelle individualisation du programme de formation.
De plus, Force
Ouvrière regrette que le conseil
régional ne compense pas la baisse du remboursement des frais de déplacement du
CNFPT (remboursement à 0,15 du km) pour que les agents puissent suivre des
formations sans être pénalisés financièrement.
Nous avons aussi demandé que soit supprimée la mesure permettant
de sanctionner un agent qui ne se rendrait pas à sa formation au dernier moment
en l’empêchant de pouvoir suivre une
formation pendant 6 mois. En effet, un des problèmes dû à la double hiérarchie
dans les lycées permet qu’un agent puisse se trouver, à son insu, inscrit à une
formation !
Pour toutes
ces raisons nous avons voté contre.
Par ailleurs, si le projet de loi sur la réforme de la
fonction publique venait à être voté, qui peut affirmer que demain le CNFPT sera
le seul prestataire de formation ? Aujourd’hui, force est de constater
qu’il n’y a aucune garantie temporelle sur les dispositifs mis en œuvre !
Ticket Mobilité :
La région
propose une aide mensuelle de 30 euros applicable sur 11 mois pour apporter un
soutien pour les déplacements domicile travail. Pour être éligible à cette
aide, plusieurs critères sont requis. Ainsi, il faut :
- Etre
titulaire ou avoir signé un contrat d’une durée minimum d’un mois,
- Percevoir
un traitement (primes incluses) égal ou inférieur à 2 fois le smic brut,
- Avoir un
déplacement domicile-travail de 30 km minimum (60 km minimum aller-retour),
- Ne pas
avoir accès à un moyen de transports publics ou, si c'est le cas le trajet doit
être égal ou supérieur à une durée de 1 h (pour un trajet).
- Dans tous
les cas, le ticket mobilité n’est pas cumulable avec la prise en charge d’un abonnement
au titre du plan de déplacement domicile-travail (PDA ou PDE).
- Cas des
apprentis : ils sont rendus éligibles à hauteur de 50 % du montant du ticket (soit 15
€/mois). Cette aide peut être cumulée avec l’aide financière régionale déjà apportée
pour les déplacements vers un CFA ou une section d'apprentissage (applicable
dès lors que la distance domicile/lieu de formation excède 16 km et dont le montant dépend
de la distance parcourue, du salaire perçu et du niveau de formation).
Nous avons déclaré que :
Force Ouvrière a toujours revendiqué une prime transport pour tous. Mais au vu des critères trop restrictifs exigés, nous estimons que cette mesure ne s’apparente, une fois de plus, qu’à un effet d’annonce ! Trop peu d’agents pourront prétendre à ce dispositif, qui, de plus, sera provisoire en attendant la mise en place d’un dispositif de covoiturage.
Force Ouvrière a toujours revendiqué une prime transport pour tous. Mais au vu des critères trop restrictifs exigés, nous estimons que cette mesure ne s’apparente, une fois de plus, qu’à un effet d’annonce ! Trop peu d’agents pourront prétendre à ce dispositif, qui, de plus, sera provisoire en attendant la mise en place d’un dispositif de covoiturage.
Question diverses de Force Ouvrière :
Concernant
notre question sur les équipes mobiles et le fait que lorsqu’il n’y a pas de
restauration sur place, comme les mercredis dans les collèges, les agents
perçoivent 7€ d’indemnité alors que les agents du siège bénéficient de 15,25€.
La présidente du CT a répondu favorablement à notre demande
et y a inclus les périodes de vacances scolaires lorsque les agents des équipes
mobiles interviennent et qu’il n’y a pas de restauration sur place. C’est à ses
yeux une question d’équité.
Lors des
questions diverses, il a été évoqué une nouvelle fois le plan lycée. Cette fois
ci sur la totalité de la région car le premier plan lycée avait eu pour conséquence
de supprimer ou de fusionner plusieurs lycées Franc-comtois. Grâce au combat
syndical que nous avions mené avec la
FSU et la CGT nous avions réussi à contrecarrer le plan de la région.
Au vu des arguments avancés par le Vice-Président en charge des lycées, pour Force Ouvrière, il est
à craindre qu’un nouveau plan lycée soit en gestation ! Le rectorat et le
conseil régional gèrent ensemble la carte des formations et comme ils l’avaient
fait avec le plan lycée franc-comtois, il est permis de penser que certaines
sections seront supprimées justifiant ainsi le manque de fréquentation par les
élèves de certains établissements !
Lors d’une de nos questions sur la charte rectorat région
nous avons abordé le cas de la gestionnaire du lycée Ledoux qui refuse
obstinément de donner les formulaires nécessaires pour déclarer un accident de
travail et qui refuse aussi de faire les évaluations des agents. Il y a d’autres
lycées où l’autorité fonctionnelle ne prend pas en compte les décisions de la
région et malheureusement c’est toujours les agents qui en subissent les lourdes
conséquences.
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