Compte rendu du CT, avec la présidente, du 5 novembre 2018 : obligée de donner quelques miettes pour essayer de calmer la contestation contre le contrat social global

Après plusieurs jours de grève et de blocages de lycées pour protester contre le contrat social, nous avons enfin vu Mme la présidente lors de ce Comité Technique du 5 novembre 2018. Nous lui avons lu notre déclaration commune FO, FSU, CGT, que vous trouverez ci-dessous :

Elles nous a répondu que ce contrat social avait été validé par la collectivité et que, sur le temps de travail, le conseil régional ne respectait pas la loi donc elle dit qu’elle ne peut rien faire par rapport aux jours supplémentaires que les agents doivent effectuer.




Nous lui avons répondu que ce n’était pas respectueux d’avoir joué le pourrissement, en ignorant les courageux agents grévistes, nous lui avons répété que nous refusions que les agents travaillent plus, sans aucune compensation.

Force Ouvrière conteste le choix politique de la présidente de région, qui accentue fortement la baisse du pouvoir d’achat des agents du conseil régional, déja fortement impacté par les mesures d’austérité du gouvernement.

Les seules annonces qu’elle nous a faites étaient pour les agents du siège et elle voulait le faire en CT avec les organisations syndicales non grévistes, pour ne pas attribuer ces quelques avancées aux seules organisations syndicales qui ont eu le courage de faire grève pour dénoncer ce contrat social global que Mme la présidente nous a imposé.


La présidente a donc annoncé :

Mutuelles, comme la plupart des collectivités le fait, la présidente de région souhaite qu’il y ait une participation de 20 Euros pour la santé et entre 20 (indice sup. à 400) et 30 euros (indice inf. à 400)  pour la prévoyance, tout en sachant que beaucoup d’agents de la région sont des anciens agents des lycées et ne pourront pas en bénéficier, puisque beaucoup sont sur la mutelle historique de l’État qui est largement plus favorable que la même, labellisée.

Nous avons demandé le montant de l’enveloppe allouée à la participation de ces mutuelles, il est de 840 000 euros maximum, voire moins, suivant les demandes des agents.

Un groupe G10 bis sera créé, au vu des nombreux recours, avec une augmentation du régime  indemnitaire de 48 euros/mois.

Pour les encadrants des lycées qui ont quitté le cadre d’emploi spécifique, il y aurait une revalorisation des groupes G 11, G 12 (20 euros brut/mois) et doublement du CIA pour G 11, G 12 et G 07.

La présidente nous a informé que l’Etat refusera sûrement d’appliquer le RIFSEEP pour les agents des lycées. Si c’est le cas, elle voudrait faire sortir tous les agents dse lycées du cadre d’emploi spécifique, notre syndicat s’y opposera fortement !!!!


À notre revendication de remettre des forces de travail en fonction de la charge de travail, la présidente répond que, temporairement, on recruterait pour les directions qui le demandent, 30 à 40 CDD, maxi 6 mois, pour le retard accumulé suite à la fusion.

Toujours pour essayer, temporairement, de faire baisser les heures écrêtées, la présidente décide de recréditer 16 h., en plus des 8h.

Force Ouvrière constate que ces annonces sont faites pour essayer de calmer la colère des agents, mais la présidente ne veut pas encore accepter que son contrat social global va à l’encontre de la majorité des agents et que ceux des plus basses catégories en sont les grands perdants !!!

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