Rendez-vous de dernière minute avec la présidente, mais sans elle, ou le retour du vice-président
Cette réunion improvisée, de dernière minute, était uniquement consacrée au temps de travail des agents des lycées. La présidente ayant senti la grogne monter dans les lycées depuis la présentation des nouveaux emplois du temps, tirés du nouveau règlement du temps de travail, applicable dès le 1er septembre 2018. Ce règlement confirme que les agents devront travailler beaucoup plus de jours, sans aucune compensation (en moyenne 5 jours de plus). Afin de désamorcer la situation de crise, et ayant peur que le mécontentement des agents ne se généralise au conseil régional, la présidente a mandaté le vice-président pour annoncer aux organisations syndicales l’ajout de deux journées non travaillées supplémentaires dans l’emploi du temps de l’année scolaire 2018- 2019, et uniquement pour cette année. Ces 2 jours seront à faire (à travailler), dispatchés sur l’année. Ce n’est, en aucun cas, un cadeau de 2 jours de congés, car le temps de travail à faire reste le même soit 1593 h. Nous avons pris acte de cette décision, qui ne remet aucunement en cause le nouveau règlement du temps travail des agents (lycées et sièges), voté le 17 novembre 2017 par l’assemblée plénière, à une voix près. Ce vote avait acté une régression sociale sans précédent pour l’ensemble des acquis des agents, sans compter une perte de congés pour tous.
Force Ouvrière déplore que la présidente reste sur sa position de ne pas compenser la perte de ces jours de congés.
Force Ouvrière revendique la renégociation de ce contrat social global, qui a été imposé aux agents sans tenir compte de l’avis négatif de l’ensemble des organisations syndicales. Comme nous l’avons dit et répété, cette négociation globale ne passe absolument pas auprès de l’ensemble des agents, et nous l’avons dit clairement au vice-président, surtout que dans le même temps les élus, eux, s’étaient augmentés leurs indemnités de 20% (300 euros minimum par mois).
Force Ouvrière refuse ce recul social sans précédent et n’actera en aucun cas que les agents travaillent beaucoup plus sans aucune compensation !!!!
Force Ouvrière refuse que les agents du siège se fassent voler des heures avec les fameuses heures écrêtées (heures faites, mais ni payées, ni récuperées) et nous revendiquons que la force de travail soit mise en rapport avec la charge de travail.
Après nous être réunis en assemblée générale le 9 juillet 2018, nous avons voté, en grande majorité, pour un mouvement de grève dure dès la rentrée du 3 septembre 2018.
Un préavis de grève illimitée sera donc déposé dans les prochains jours.
Force Ouvrière déplore que la présidente reste sur sa position de ne pas compenser la perte de ces jours de congés.
Force Ouvrière revendique la renégociation de ce contrat social global, qui a été imposé aux agents sans tenir compte de l’avis négatif de l’ensemble des organisations syndicales. Comme nous l’avons dit et répété, cette négociation globale ne passe absolument pas auprès de l’ensemble des agents, et nous l’avons dit clairement au vice-président, surtout que dans le même temps les élus, eux, s’étaient augmentés leurs indemnités de 20% (300 euros minimum par mois).
Force Ouvrière refuse ce recul social sans précédent et n’actera en aucun cas que les agents travaillent beaucoup plus sans aucune compensation !!!!
Force Ouvrière refuse que les agents du siège se fassent voler des heures avec les fameuses heures écrêtées (heures faites, mais ni payées, ni récuperées) et nous revendiquons que la force de travail soit mise en rapport avec la charge de travail.
Après nous être réunis en assemblée générale le 9 juillet 2018, nous avons voté, en grande majorité, pour un mouvement de grève dure dès la rentrée du 3 septembre 2018.
Un préavis de grève illimitée sera donc déposé dans les prochains jours.
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