Rencontre avec l’ancien DGS de Franche-Comté, euh, non, le nouveau DGS

Le nouveau DGS a voulu rappeler qu’il  ne veut pas de rivalité entre les 2 ex-régions

Il ne réorganisera pas les services, mais fera quelques ajustements.

Il nous a confirmé qu’il y aurait bien un bilan, en juin, sur l’application du régime social global, sans confirmer d’éventuels amendements.

Force Ouvrière dénonce ce régime social global, qui est une régression pour l’ensemble des agents (pertes de jours de congés, d’acquis sociaux, etc.). Nous appelons tous les agents du siège à nous remonter tous les problèmes rencontrés, depuis l’application de ce régime social global, afin de porter nos revendications lors de cette fameuse réunion de bilan. Nous incitons fortement les agents des lycées et des CREPS de s’informer sur le régime social global, que la présidente nous a imposé et qui sera appliqué en septembre 2018.


Le DGS a décidé de laisser plus de temps aux représentants du personnel pour préparer les instances (CAP, CT, CHSCT), afin d’améliorer leur fonctionnement.

Il nous a parlé du pacte financier, signé entre l’État et les collectivités, celui-ci ne laisse pas de marge de manœuvre aux collectivités, seulement 1, 2 % sur 3 ans, en intégrant la masse salariale, ainsi le gouvernement veut un encadrement de la dette et de la capacité de désendettement. Pour les mauvais élèves, il y aura une remise en cause de l’autonomie de gestion.

Pour Force Ouvrière nous refusons que le conseil régional utilise les agents comme variable d’ajustement de la masse salariale, nous refusons les suppressions de postes qui visent à privatiser, petit à petit, le service public. Nous revendiquons des créations de postes, afin d’assurer nos missions de service public et de pouvoir redonner du travail aux chômeurs, notamment les jeunes.


Pour le fonds de secours, il y aura une révision des critères d’attributions.

Il veut instaurer une politique du handicap, un ajustement des critères de promotions et harmoniser les procédures de recrutements.

Le DGS est apparemment préoccupé par la souffrance au travail, donc, il veux mettre en place une étude complète et profonde sur la capacité de vie au travail, ainsi que les sanctions qui vont avec.

Force Ouvrière attend des actes concrets du DGS sur les cas de souffrance au travail que nous avons identifiés et qui n’ont que trop duré.

Nous revendiquons toujours une charte entre le rectorat et la région car, trop souvent, ces deux protagonistes se renvoient la balle et, pendant ce temps-là, les agents en subissent les lourdes conséquences.

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