Dialogue social du 8 février 2018, sans le vice-président

Le 8 février 2018, nous étions réunis à Dijon pour le premier dialogue social sans la présence du vice-président (comme la présidente s’y était engagée).

Ce dialogue social portait sur les critères d’avancements, nous avons eu l’occasion de répéter une nouvelle fois les positions de notre syndicat à ce sujet, et nos positions n’ont pas changé.


Nous sommes contre que des points soient attribués pour des formations faites par les agents, car il n’y a pas d’égalité de traitement face à l’obtention des formations (double hiérarchie pour les lycées), et aussi vis-à-vis de l’offre proposée par le CNFPT qui ne correspond pas aux demandes des agents des lycées.


Nous sommes aussi contre l’obtention de points suite à une mobilité, sauf pour des mobilités forcées ou comme celles qu’ont subis certains agents du siège, qui se retrouvent dans des services qu’ils ne voulaient pas !!!!  Nous estimons qu’un agent peut très bien assurer sa mission de service public sans faire forcément de mobilité.

Force Ouvrière refuse que des points supplémentaires soient attribués aux agents qui ont un mandat syndical, car, pour nous, le syndicalisme est un engagement personnel, qui doit se faire par conviction et non par intérêt.


Force Ouvrière a dénoncé le fait que le conseil régional ne remplisse pas le pourcentage, déjà faible, des agents  promouvables.

Nous avons demandé aussi ce que voulait dire pour le conseil régional : un « agent méritant » ? Est-ce un agent qui accepte de faire des heures écrêtées et ou qui ne réclame pas de poste lorsqu’il y a une surcharge de travail permanente, comme c’est le cas actuellement dans de nombreux services au siège ?


Le second sujet que nous avons abordé était la démarche métier lycées et siège :

Concernant les lycées, nous avons revendiqué un véritable déroulement de carrière digne de ce nom, pour que les agents sans spécialité ne stagnent pas au grade d’ATTP 2, car la majorité de ces agents ont déjà ce grade.

Force Ouvrière revendique la suppression de la polycompétence qui ne correspond pas à la réalité des recrutements dans les lycées car, lors du recrutement, on demande aux candidats d’être polycompétents avec une spécialité (électricité, revêtement, finition, etc.) 


Nous revendiquons que les agents avec spécialité puissent avoir un vrai déroulé de carrière, pour reconnaître leurs compétences professionnelles à leur juste valeur.

Force Ouvrière revendique, pour l’ensemble des encadrants, la possibilité d’accéder au grade de catégorie B, car le grade d’agent de maîtrise n’est qu’un leurre, ce qui permet au conseil régional de faire des économies en ne passant pas les encadrants en catégorie B.

Nous avons demandé que le métier de chauffeur de car soit enfin reconnu car, dans la réalité des faits, dans les lycées agricoles, des agents conduisent des cars tous les jours.


Concernant la démarche métier au siège, nous revendiquons que les agents ne soient pas bloqués dans leur carrière, car il est impensable que des agents ne puissent pas accéder aux grades supérieurs pour être mieux rémunérés.

En fin de séance, le conseil régional a demandé aux syndicats leur position concernant le service social de la région.

La position de Force Ouvrière est claire : nous revendiquons de vrais emplois statutaires de fonctionnaires pour les assistantes sociales et nous refusons l’externalisation.

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