Comité Technique du 10 janvier 2018 : la présidente était là, mais pas longtemps…

Pour commencer l’année, la présidente était bien présente au comité technique, mais n’y a pas assisté jusqu’au bout.

Elle nous a expliqué qu’elle voulait pacifier les échanges avec les syndicats.

Nous n’avons pas fait de déclaration préliminaire à ce comité technique, car la veille nous avions appelé à la grève pour dénoncer le contenu au rabais de la négociation globale, avec tract et communiqué de presse (voir articles précédents).


Nous sommes intervenus lorsque le sujet des associations du personnel a été abordé.

Force Ouvrière a dénoncé l’ingérence du conseil régional dans le fonctionnement de la future association, le fait de supprimer un poste du côté de Besançon et de vouloir supprimer les voyages et tout ce qui faisait doublon avec le CNAS. Cette ingérence se concrétise par une baisse de budget.

Force Ouvrière revendique un vrai budget de fonctionnement pour la nouvelle association, de façon qu’elle puisse offrir les mêmes prestations qu’avant, qui permettaient à des agents de faire des activités et des voyages qu’ils n’auraient jamais faits sans cela.


La présidente a annoncé qu’elle voulait plus développer la politique d’apprentissage dans les lycées.

Force Ouvrière a déclaré que prendre des apprentis, sans donner des moyens et du temps aux tuteurs pour réellement transmettre leur savoir, n’apporterait rien aux apprentis. Force Ouvrière refuse que les apprentis servent de bouche-trous, afin de faire des économies sur le budget de remplacement des contractuels.


Lorsque la présidente a voulu quitter la séance, nous l’avons interpellée sur la souffrance au travail qu’il y avait dans plusieurs lycées, comme au lycée Bonaparte à Autun, où deux plaintes au pénal ont été déposées contre l’agent-chef et où une enquête de gendarmerie est en cours.

Force Ouvrière a demandé une nouvelle fois, comme au CHSCT, la mise à pied conservatoire de la personne mise en accusation, afin de protéger tous les personnels. La présidente ne semblait pas être au courant de la situation et le vice-président est venu à son secours, en expliquant qu’il fallait laisser la justice agir.

Force Ouvrière a expliqué qu’il y avait deux poids et deux mesures concernant les mises à pied conservatoires, l’une d’elles, dans un lycée franc-comtois, ayant été décidée pour un agent qui avait été accusé d’avoir volé des déchets de nourriture pour ses chiens. L’agent défendu par Force Ouvrière avait été finalement innocenté.


Jour de carence :

Nous avons demandé une nouvelle fois, comme nous l’avions fait à la présidente lors de la grève du 9 janvier 2018, de ne pas appliquer ce jour de carence aux agents du conseil régional !!!

Le vice-président a dit clairement que ce jour de carence sera appliqué.

Force Ouvrière a demandé au vice président pourquoi il y avait de la part du conseil régional un tel acharnement sur les agents, après un régime social, imposé par la présidente, contenant de nombreux reculs sociaux, le conseil régional enfonce le clou, en décidant d’appliquer le jour de carence. Cette mesure, jugée inefficace par le gouvernement précédent, va encore fragiliser les agents impactés par la maladie, tout ceci devient insupportable !!!


Dématérialisation de l’entretien professionnel :

Le conseil régional nous a présenté, pour information, sa volonté de dématérialiser l’entretien professionnel, dans un premier temps au siège, et par la suite dans les lycées.

Force Ouvrière a mis en avant les problèmes d’accès aux ordinateurs dans de nombreux lycées et le fait que l’utilisation de l’ordinateur se fasse sur le temps de travail !!!


Le conseil régional nous a annoncé qu’il y aura 10 lycées expérimentaux.


Fusion lycées Nicéphore et Balleure : nous nous sommes abstenus sur ce dossier, faute d’informations claires.


Avancements à l’échelon spécial classe exceptionnelle  

Force ouvrière a voté contre, car nous revendiquons des ratios à 100%, pour que tous les agents qui rentrent dans les critères puissent en bénéficier.

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