Compte rendu du CHSCT du 8 décembre 2016 : réorganisation… souffrance au travail !!!

Nous avons débuté ce CHSCT en demandant que soit appliqué le protocole d’accord sur les risques psychosociaux qui octroie aux membres du CHSCT 18 jours (pour fonctionner et répondre aux demandes des agents en souffrance) sur un site étendu à plusieurs départements.

Le conseil régional voulait limiter le nombre de jours à 12, par an et au secrétaire du CHSCT.


Pour débuter l’ordre du jour nous avons eu un point sur le déménagement de la reprographie de Dijon.

Des nouveaux locaux ont été trouvés mais malheureusement plus petits car le conseil régional profite de la réorganisation pour dématérialiser un maximum de documents et transférer le reste sur la reprographie de Besançon, sans augmenter le nombre d’agents.


Nous avons demandé que soit agrandi le local de cette future imprimerie en utilisant les salles annexes afin d’éviter les manipulations inutiles. La réponse est que cette situation n’est que transitoire et est une amélioration pour les conditions de travail des agents.

Force ouvrière constate qu’au niveau des locaux, il y a quelques avancées, qui pourraient améliorer les conditions de travail des agents mais regrette la décision du conseil régional de réduire le nombre d’ETP, suite à la réorganisation, sur cette direction !!!


Un compte rendu a été fait sur la visite du lycée l’EREA de Crotenay, le CHSCT a félicité le travail qui a été fait par cet établissement pour améliorer les conditions de travail des agents.


Nous avons demandé s’il y avait eu des avancées, suite à la visite du CHSCT, sur la situation du travailleur isolé, nous avons été informés qu’une réorganisation du travail en cours éviterait l’isolement de l’agent.

Les analyses du lycée Thomas Dumorey ont été présentées au CHSCT. Force Ouvrière a demandé si les analyses faites par l’hôpital sur certaines victimes contenaient d’éventuelles traces de cette intoxication. Pour nous, les gênes des agents sont bien réelles mais sont toujours inexpliquées.


Un point a été fait sur la cellule Bien Vivre au Travail, anciennement Cellule RPS. Force Ouvrière a réaffirmé son désaccord quant au  nom de la cellule Bien Vivre au Travail, ce nom nous paraît politiquement correct, édulcoré, car les agents du siège impactés par la réorganisation sont en souffrance et sont très loin de bien vivre au travail !!!!


Concernant la réorganisation, nous avons démenti les propos du Vice-Président qui essayait de nous faire croire que cette réorganisation se passait sans trop de souffrance.

Nous lui avons cité quelques exemples concrets de cette souffrance due à la réorganisation : une agent devait se positionner sur le poste d’une collègue avec qui elle travaillait depuis de nombreuses années, qui, malheureusement, était en longue maladie, tout en sachant qu’un seul poste était disponible.

Force Ouvrière a dénoncé cette méthode totalement indécente et inhumaine qui met en concurrence les agents, en les obligeant à se positionner sur les postes de leurs collègues, au sein même de leur direction.




Situation des agents du lycée Condorcet :

Nous avons voulu reparler de la situation alarmante des agents du lycée Condorcet, qui dénonçaient, dans une lettre adressée à l’administration, les agissements de leur agent-chef. Nous avons lu intégralement le courrier, dans lequel ils démontraient la dégradation de leurs conditions de travail, malgré les protestations d’un représentant de l’UNSA qui niait les faits rapportés.

Suite à notre intervention, le vice-président a décidé qu’il y aurait une enquête dans ce lycée.

Nous suivrons de très près la suite donnée à ce dossier.


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